La tête et les pattes

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Biologie animale sauf l'homme

La tête et les pattes

Pourquoi les animaux n'ont-ils pas le même nombre de pattes ? Peut-on considérer que c'est lié à leur mode d'alimentation ?
Tous les animaux ont-ils un cerveau ?

Fri 17/11/00 - 13:00
  • Un vieil adage dit : "Les chiens ne font pas des chats".
    Depuis bien longtemps on sait, et il suffit d'observer autour de nous, qu'un chien et une chienne n'auront jamais que des chiots et pas des chatons ; c'est ce que nous appelons la RE-Production, c'est-à-dire la "fabrication à l'identique", à quelques détails près. Nous savons tous reconnaître un chien, malgré les variations importantes dans l'apparence qu'ils présentent parfois (taille, couleur morphologie...). Ce qui signifie que nous savons reconnaître "un modèle de chien", et de la même façon un modèle de vache, un modèle de mille-pattes... Tous les organismes vivants sont organisés selon des modèles, des "patrons" (au sens couture du terme) immuables, avec des caractéristiques précises dont le nombre de pattes fait partie. La formation du patron est déterminée par l'interaction complexe de différents sortes de gènes dont on commence tout juste à comprendre le rôle. Un vertébré aura toujours (sauf accident) 4 pattes, un insecte 6 pattes, une araignée 8 pattes et réciproquement le nombre de pattes peut servir à identifier un insecte, un arachnide ... Le nombre de pattes dépend exclusivement de l'espèce considérée. Pourquoi 4, 6, 8, 1 000 ? Mystère. Nous pouvons juste remarquer que la symétrie est apparue très tôt dans l'évolution, ce qui explique pourquoi la plupart des animaux qui nous entourent ont un nombre pair de pattes.
  • Tous les animaux ont ils un cerveau ?
    Non, mais ils ont tous un système nerveux. Quelque soit sa complexité le système nerveux est essentiellement formé d'un réseau de neurones communiquant avec tous les autres éléments de l'organisme, soit pour assurer les relations avec l'environnement (enregistrement des sensations, commande des mouvements, vie psychique...), soit pour coordonner le fonctionnement des organes internes. En général, plus le comportement et les capacités physiologiques d'une espèce sont importantes, plus le système nerveux de cette espèce est développé et complexe. Chez les plus primitifs, comme les éponges ou les hydres (remarque : contrairement à ce qui est marqué sur les étiquettes, une éponge naturelle n'est pas 100 % végétal, mais 100 % animal) les neurones ou cellules nerveuses ne sont pas groupés en un système nerveux localisé mais ils sont éparpillés sur toute la surface du corps de l'animal. Chez les vers de terre, le traitement de l'information est centralisé dans les ganglions (amas de neurones) organisé en chaînes tout le long de l'animal.
    Le cerveau proprement dit commence avec les vertébrés ; si l'on remonte l'échelle de l'évolution des poissons jusqu'aux mammifères, on observe une augmentation en volume et en importance fonctionnelle du cerveau antérieur, c'est-à-dire des hémisphères cérébraux. Ce sont les éléphants et les baleines qui ont les plus gros cerveaux, mais si l'on compare le volume du cerveau au volume du corps, ce sont l'homme (et la femme ! ) et le dauphin qui sont en tête.
  • mar 28/11/2000 - 02:01
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