Observations sur le ver de terre

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Observations sur le ver de terre

Nous sommes en train de terminer notre livre sur le ver de terre, mais nous n'avons pas trouvé toutes les réponses à nos questions et l'observation de notre vivarium n'y contribue pas toujours.
Avez vous de petites expériences d'observation sur les questions suivantes :
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Comment le ver se déplace ?
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Préfère-t-il le sec ou l'humide ? Le chaud ou le froid ? La nuit ou le jour ?

Merci beaucoup

Wed 08/02/06 - 03:15

Bonjour.

Le déplacement du ver de terre n'est pas facile à étudier car il dépend non seulement du racourcissement et de l’allongement successifs du corps provoqués par la contraction et le relâchement des muscles, mais aussi des soies qui accrochent l’animal au substrat.
Après avoir observé les déplacements des vers sur le sol, on peut demander aux élèves de mimer la reptation du ver, à plat ventre, les bras le long du corps. Ils vont alors découvrir la nécessité de s’accrocher quelque part pour progresser efficacement.
Qu’en est-il chez le ver ? Dans le plus grand silence, placer un ver sur une feuille d’aluminium et écouter attentivement le ver qui se déplace.
On entend un crissement comme si le papier était gratté par quelque chose de dur. En passant le doigt sur la face ventrale, de l’arrière vers l’avant, on sentira la présence de soies (petites expansions dures) qui permettent au ver de s’accrocher pour avancer en rampant. En passant le doigt dans l’autre sens, on les sentira plus difficilement car elles sont inclinées vers l’arrière.
Une observation à la loupe permettra de confirmer la présence de 4 soies par anneau.
On peut alors comprendre que le ver s’allonge vers l’avant à partir de la zone de soies ancrées au sol, puis qu’il contracte la partie avant ancrée à son tour pendant que la partie postérieure se détache. Les élèves peuvent schématiser comment ça se passe.
Vous pouvez aussi observer la façon dont ils s’enfoncent dans une terre humide et pas trop tassée.

Préfèrent-ils le sec ou l’humide ?
Faites deux petits tas de terre, l’un avec terre sèche et l’autre avec terre humide sur une feuille ou dans un récipient comme une cuvette. Déposez quelques vers et comptez ceux qui s’enfoncent dans chaque tas.

Lumière ou obscurité ?
Séparez la cuvette en une partie sombre avec une planchette et une partie éclairée et déposez quelques vers à la limite entre les deux.
Finalement, vous constaterez que l’intérieur du sol est ce qui correspond à ses préférences (obscurité et humidité, notamment).

Il faut, bien sûr, ne faire varier qu’un paramètre à la fois et recommencer plusieurs fois avec plusieurs vers pour avoir des résultats fiables.

Par ailleurs, pour observer le fouissage dans de bonnes conditions, vous pouvez construire une « ferme à lombrics » comme indiqué à la page :
http://lamap.inrp.fr/?Page_Id=33&Action=%3D+3&Element_Id=2767

Cordialement,
D. Pol

ven 17/02/2006 - 11:37
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